Les troubles DES CONDUITES ALIMENTAIRES, c’est quoi ?
Avez-vous déjà entendu “elle recommence son régime, alors qu’elle est très bien comme ça”, “tu n’as qu’à manger”, “tu manges trop, tu pourrais faire attention”. Il est essentiel de préciser que les troubles des conduites alimentaires (TCA) ne sont pas un caprice ou encore un manque de volonté. Ce sont des maladies : les personnes en souffrent et n’ont pas choisi d’être malade. Les TCA sont le symptôme d’un mal-être profond parfois présent depuis longtemps, et peut-être en sourdine.
Alors les TCA qu’est-ce que c’est ? Quelles formes prennent-ils ? Finalement, si on n’y a pas été confronté ou qu’on ne s’y est pas intéressé, qui connait ces maladies ? Et pourtant, elles concernent environ 10 % de la population.
Les TCA sont des perturbations du fonctionnement d’un ensemble de comportements concernant la façon de s’alimenter. Mais finalement le trouble ne se limitera pas au seul champ de l’alimentation ; il va peu à peu envahir la vie entière de la personne : sa façon de penser, ses relations sociales, le travail, les loisirs…
Et il y a effectivement différents troubles des conduites alimentaires. Ceux qui poussent à se restreindre, ceux à manger dans des quantités importantes ou à contrôler son alimentation de façon rigide… Et le trouble peut se réadapter au cours de la vie, prendre d’autres formes ou se faire plus discret sans disparaître complètement. Les plus connus sont l’anorexie, la boulimie ou les compulsions alimentaires. Mais, d’autres formes existent comme l’orthorexie (avoir une alimentation saine de façon rigide), le PICA (manger des choses non comestibles), le mâcher-cracher…
La honte se mêle souvent aux TCA ce qui explique peut-être la difficulté à en parler ou à le voir. Au-delà de la partie visible du TCA et plus en profondeur, la tête et le corps ne communiquent plus, comme s’ils n’étaient plus reliés. Le corps ne sent plus et la tête n’entend plus les messages du corps. Les TCA sont un trouble du lien à soi et aux autres.
Ça touche qui ?
En premier lieu la personne malade. Malgré des prédominances, par exemple à l’adolescence compte-tenu des changements physique et psychique favorables à cette maladie, un TCA peut survenir chez toutes personnes et à tout âge.
Il y a souvent un facteur déclencheur et à y regarder de plus près, des facteurs favorisants. Ce sont ces événements qui ont fait le lit de la maladie peut-être depuis plusieurs années. Cela peut être des croyances suite à des paroles qui ont marqué la personne, des facteurs génétiques, des ruptures amoureuses ou amicales, des relations difficiles dans la famille, un fonctionnement familial autour de l’alimentation…
Cette maladie touche aussi l’entourage : les parents, le conjoint, les enfants, la fratrie. Comment chacun repère et vit ce trouble ? Comment la maladie les impacte individuellement et dans la vie familiale ? Les proches se sentent souvent démunis face à la maladie et ont aussi besoin de soutien.
La culpabilité du côté de l’entourage et du patient teinte souvent la relation. Et il faut préciser : personne n’est coupable et chacun fait comme il peut. En étant soutenu, l’entourage va pouvoir aider la personne et fera partie de la solution.
Alors comment s’y prendre pour aller mieux, pour s’en sortir ?
Déjà, on ne reste pas seul, car il est très difficile, voire impossible de s’en sortir seul. Donc, on en parle. On fait ensemble, avec un professionnel formé à cette problématique et quand c’est possible avec son entourage.
On accepte que ça prenne du temps. En effet, le TCA est souvent installé bien en amont de sa manifestation visible, repérable et gênante. La personne a parfois l’impression de lutter contre elle-même d’où l’intérêt d’être accompagné et soutenu. Se sentir compris et s’appuyer sur la solidité du thérapeute apporte du soulagement et permet d’avancer face à l’adversité.
Quand la “promesse” illusoire du TCA de maîtriser sa vie et de soulager ses difficultés laisse place à l’enfermement dans son propre corps et son propre esprit, il reste la souffrance. Au départ, le TCA répond à un besoin de se sentir mieux, peut-être de se protéger… et la stratégie pour y répondre est au final inadaptée et destructrice.
Le thérapeute écoute, aide à reconnecter les sensations, favorise l’expression des émotions et leur accueil, reconnaît cette souffrance, soutient, encourage. En remettant du lien avec elle-même, tête et corps ensemble, la personne va trouver d’autres réponses, variées, pour apprendre peu à peu comment prendre soin d’elle. Elle remettra aussi du lien avec les autres.
C’est un chemin long et difficile sur lequel il est essentiel « d’être ensemble pour aller plus loin”.
N’hésitez pas à me contacter, la sophrologie et la PNL sont des outils thérapeutiques qui permettent de faire évoluer la compréhension de soi et des autres, la communication, les comportements et de relier tête et corps. Cet accompagnement intervient en complément d’un suivi médical et nutritionnel.
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